L'aligator, c'est comme tu te vois :
solitaire, féroce, exotique
Le colibri, c'est comme les autres te voient :
musicale, pétillante, fine
la vache, c'est telle que tu es vraiment :
maginfique, grosse, fleurie
La mer c'est la vie :
immense, déchainée, impressionante
Le café c'est le sexe :
rituel, doux, réconfortant
...
tout doit-il disparaître?
...
peut-il faire autrement ?
...
ou n'était-ce qu'un filet de vent
qui passait
qui est passé?
Libre comme le vent.
Solitaire pour t'attendre.
Attendre combien de temps.
La fenêtre sur le Tendre?
Plus aucun mot n'égale.
Le silence qui fait loi.
Ces mains conçues pour toi.
Garderont-elles la foi?
Le temps d'attendre vient ...
(...)
(le reste a disparu le 19 février 2011)
place Carnot le 6 décembre 2010
Ce Noel tout blanc nous rappelle le froid de l'hiver, la dureté du vent qui burle, la vulnérabilité de nos corps nus.
Par contraste il nous dit aussi la chaleur de se retrouver ensemble, le réconfort de nos maisons,.
Comme il est facile de voir la beauté de la neige quand on la regarde derrière la fenêtre
Je suis à la fenêtre , avec trois enfants à côté, le nez planté dans ce 25.
Ils sont beaux, dans leurs regards. Intérieurement beaux.
Avec mes 43 ans, la part de l'enfant en moi se réveille , au beau milieu de la nuit la plus longue de l'année.
Cet enfant en moi, je ne le chéris pas assez. Voilà ce que m'apprend de regarder tomber la neige avec eux .
Je sais que le rire, l'étonnement, la curiosté sont les signes que l'enfant en nous vit toujours.
Je m'aperçois que toi, tu as entre tes mains le pouvoir de lui parler, de l'éveiller, de te faire aimer de lui.
Tu sais l'atteindre au cœur sans doute parce qu'avec toi, l'enfant en moi vit pleinement.
...
Pour ces boucles féeriques comme autant de guirlandes habillant mon sapin nu
Comme ces mots cinglants de vérité éclairent mes vaines vanités pour les rendre moins laides
Pour cet amour de vingt ans comme un vin de Noel chante des instants d'enfance perdue
Comme l'enfance sait se retrouver entre nous, je veux te dire ma gratitude, la beauté de ce que tu nourris en moi, la force de la peur qui, à la fin, s'en remet quand même a l'amour
Je t'offre ces pensées de Noël comme petit présent au grand amour
Aube douce.
Aube partie en douce.
Chemises rangées.
Temps suspendu.
Ton odeur plane.
Dans compartiment.
Sans rail à l'âme.
Un voyage un ailleurs.
Le temps plane au-dessus.
Des chemises suspendues.
"Le temps c'est de l'amour", chante auss Obispo.
Je trouve ça vrai.
Cette chanson là est toute en bleu
Pour te changer du noir
Tu prendras mon ...
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